Nous, être vivant, sommes avant tout gourmands de nature. Nous aimons les plaisirs de la vie et surtout nous aimons nous faire plaisir. À juste titre, puisque que c’est un aspect essentiel dans le développement positif de notre vie.
Mais alors, comment faire pour allier cet aspect avec notre volonté de progresser dans nos activités quotidiennes ?
Dans cet article nous allons parler de deux éléments essentiels, d’un côté des aliments qui sont essentiels pour nous en tant qu’être vivant et de l’autre ce qui peut être pertinent
et efficace pour notre performance, en lien avec les objectifs que nous nous fixons.
Le phénomène d’ingestion impacte sur ce que nous allons stocker. De manière très concrète, nous avons besoin d’énergie pour fonctionner. Ce sont les macronutriments (Glucides, Lipides et Protides).
Dans cet article, nous allons nous consacrer aux lipides. Mais pour bien les comprendre, il faut connaître chacun d’eux. Les glucides se stockent très facilement et en quantité (souvent liés aux besoins de
notre activité) sous différentes formes et notamment sous forme de glucose (sucre). Les protides sont moins stockés (en grandes partie dans le muscle), ce sont de tout petit stock et ils sont utilisés très vite avant ou après l’activité de l’individu. Pour en revenir aux lipides, c’est donc le macronutriment que l’on stocke le plus.
Pourquoi?
Simplement parce que c’est ce qui est le plus durable, c’est-à-dire qu’avec très peu de masse grasse, nous pouvons faire tout un tas d’activités. Il constitue donc une réserve d’énergie inépuisable. Le paradoxe, c’est que cette source d’énergie, est une source non efficace pour nos activités
dites de “performance”. Les deux sources à privilégier sont donc les glucides et les protides.
Les stocks de lipides se font sous différentes formes et de différentes origines. Bien évidemment la source première c’est l’ingestion des lipides. Or il existe différentes formes de lipides: les acides gras saturés, les acides gras monoinsaturés et les acides gras polyinsaturés. Le premier est celui à privilégier le moins (source d’origine animale ou végétale hydrogénée). En effet, il est plein de cholestérol et donc moins utilisé par l’organisme. Il est solide à température ambiante et fond à la chaleur. De plus, il est plutôt stocké et nocif pour la santé.
Le deuxième et le troisième acide sont recommandés par rapport à leur richesse nutritive.
Quand on parle d’acide gras, il est important de faire la distinction suivante :
Pour avoir les apports nécessaires, il est donc essentiel d’avoir une alimentation riche et de consommer des produits frais, de saison, et qui comportent les propriétés précédemment décrites.
Sur le plan de l’activité physique ces (bonnes) graisses stockées sont un allié essentiel.
D’abord, parce que comme dis au départ c’est une source d’énergie principale ensuite parce que l’activité physique augmente l’oxydation des acides gras de 27% pour l’acide palmitique et de 20% pour l’acide oléique. L’acide palmitique constitue principalement l’huile de palme, mais aussi les graisses animales. Il est un acide saturé, peu à priviligier malgré le fait que l’activité physique l’oxyde. L’acide oleique est quant à lui, présent dans les huiles (noisette, olive, colza…), c’est le plus abondant des acides gras mono insaturé. C’est une matière grasse intéressante pour l’être humain, car des omega 9 sont présents; ils favorisent l’abaissement du taux de cholestérol.
Les variations d’oxydation étaient corrélées positivement aux variations de dépense énergétique. La circulation des lipides d’origine alimentaire serait donc influencée par la quantité d’énergie dépensée pendant l’activité physique.
En conclusion, lorsque nous stockons les graisses, cela signifie que nous avons un surplus et donc que l’organisme n’en a pas besoin.
Dès lors, l’organisme se charge de remplir les cellules dites “adipeuses” et nous observons un phénomène de surpoids voir d’obésité dans certains cas.
En résumé, l’objectif est de manger de façon riche, il est inutile de se priver de toutes graisses. La richesse provient de la qualité des aliments. Et surtout, le plus important est de le dépenser et donc de l’utiliser pour éviter d’envoyer un message à l’organisme qui va stocker ce qu’on lui fait ingérer.